Quelques paroles de Morgand

Siberia

Je n’ai jamais vraiment aimé
Ce doux et merveilleux printemps
Pourquoi, va savoir
La fin de ma saison préférée
L'hiver, bien sûr

Train goes to Siberia
Fast and wild

Non plus les croisières
Je ne vois pas vraiment l’intérêt de ne rien faire
Assis à siroter en écoutant de la musique
Une sorte de musique, mais pas ma musique

Train goes to Siberia
Fast and wild

A vivre toujours décalé
On fini par le payer
Comment peut-on faire
Quand c’est inné
De ne pas aimer comme tout le monde

Train goes to Siberia
Fast and wild

Un train fonce vers la Sibérie
Dans un torrent de neige
De bruits de scies métalliques
Train goes to Siberia
Fast and wild...

Jours Après Jours

C’est vrai que j’ai trouvé ces accords qui traînaient là dans une poubelle
J’étais pressé de vous en chanter une belle, une nouvelle
C’est comme une envie de pisser, de se jeter à l’eau l’été
Va falloir que je travaille, que je démaille
Que je sorte les mots du seau

Jours après jours, on s'améliore juste un peu
 Jours après jours, on s'améliore juste un peu, avant d'être vieux

Je ne sais pas toujours quoi dire mais je sais bien sûr l’obtenir ah ah
Je préfère être confus que d’être un con qui fût
Je préfère dire ne pas savoir que de faire semblant d’y croire
Ça va pas etre facile à vendre, il se peut que cette song se viande
Punk's not dead, Fred !

Jours après jours, on s'améliore juste un peu
 Jours après jours, on s'améliore juste un peu, avant d'être vieux 

J’entends des gens qui crient, me disent que le monde ne s’améliore pas
Merci de ces platitudes qui nous bercent dans le caca
Regardez, moi-même j’ai fait l’effort de vous parler d’autre chose
Et même si c’est pas droit, et même si c’est maladroit
Parlons-nous d’autre chose...

Je Te Dirais

Toutes les nuits, je me réveille
Á quatre heure quarante six
Je te dirais, je te dirais, le bruit de l'au-delà, c'est vrai 

Regarder par la fenêtre
Ceux qui regardent par la fenêtre
Toucher la tête des enfants 

Je te dirais, je te dirais, le bruit de l'au-delà, c'est vrai

 Toujours penser à ce qu’il ne faut pas
Boire un verre d’eau et pisser
Retourner un moment à la fenêtre 

Je te dirais, je te dirais, le bruit de l'au-delà, c'est vrai 

Allumer la télé et ne rien regarder
Juste vouloir se retourner (disparaître) 

Ce balai désynchronisé
Ces lumières qui s’ouvrent
Ces lumières qui se ferment 

Je te dirais, je te dirais, le bruit de l'au-delà, c'est vrai...

La Gloire Mon Cul

Je reviens d'un jardin, où j'ai taillé toute la journée
Et vite, je prends mon skate, pour être à l’heure à la répète
Quand soudain ce gars me saisi, disant qu'il envie mon existence
Qu’il échange mes histoires électriques, contre un tas de gin tonic

Viens voir mon frère, jusqu'au bout de la rue
Viens voir mon frère, la gloire mon cul

Moi je prendrais bien son fric, contre ce soit disant panache
Quand il me dit que dans son 4 X 4, il rêve d’être Johnny Cash
Que malgré son jet, sa vie n’est pas belle à voir
Voilà qu il me relance, glissant comme une méduse sur le comptoir

Viens voir mon frère, jusqu'au bout de la rue
Viens voir mon frère, la gloire mon cul

Et nous arrivons au pont
Et à ce genre de conclusion
Que la liberté n’est souvent
Qu’un mouvement de prisons
Et nous arrivons au pont
Et à ce genre conclusion
Qu’à part servir la guerre, la gloire n’est qu’illusion...

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